Energies renouvelables : financer la croissance du “pipe” [Compte-rendu]

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(Crédit : Marie-Pierre Dieterlé)

GreenUnivers a organisé, jeudi 28 juin, sa 5e conférence annuelle sur le financement des énergies renouvelables en partenariat avec EY et le Syndicat des énergies renouvelables et avec le soutien du cabinet d’avocats De Gaulle Fleurance & Associés, de la société de gestion RGreen Invest, de l’énergéticien et agrégateur Uniper, du cabinet-conseil spécialiste de l’énergie Tevali Partners et du Zayed Sustainability Prize.

Cette 5e édition a réuni plus de 200 participants et 15 intervenants. Elle était centrée sur les stratégies pour répondre à la forte croissance du pipeline de projets des développeurs, en France et à l’international.

Alexis Gazzo (crédit : Marie-Pierre Dieterlé)

En ouverture, Alexis Gazzo, associé cleantech et sustainability chez EY, a évoqué les perspectives prometteuses du marché français, rappelant que “l’année 2018 est l’année de la clarification en France, notamment avec la sortie de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE)”. Le marché est bien sûr influencé par les grandes tendances observées au niveau mondial, comme la poursuite de la baisse du prix des technologies et l’intérêt des acteurs de l’oil & gas pour les renouvelables : “on assiste à un phénomène de Black to Gold, constate-t-il. C’est le cas par exemple de l’Arabie saoudite qui affiche de très grandes ambitions, peut-être irréalistes. Les majors pétrolières elles aussi redirigent leurs investissements, l’une des plus actives d’entre elles étant évidemment Total.”

Jean-Louis Bal (crédit : Marie-Pierre Dieterlé)

Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables, a clôturé cette matinée en rappelant plusieurs tendances majeures : les taux de rentabilité dans l’éolien restent élevés mais vont baisser avec les projets issus des appels d’offres, ceux du biométhane vont en revanche progresser. La concentration du marché est en partie dû à l’intérêt de plus en plus marqué des énergéticiens étrangers pour les actifs EnR français. Il a par ailleurs signalé la vigilance du Ser quant aux mesures effectives issus des trois groupes de travail “filière’ ministériels, notamment sur la nouvelle répartition de l’Ifer (Imposition forfaitaire pour les entreprises de réseaux) et la réduction des niveaux de juridiction.

– [Table ronde n°1] Financement : quel impact des appels d’offres et de l’agrégation ? Nouveaux besoins des développeurs et exigences des investisseurs
Avec Cyril Gilot, directeur des investissements, Cap Vert EnergieChristine Delamarre, directrice générale, Unifergie Auxifip, Nicolas Rochon, président, RGreen Invest, Alexandre Soroko, responsable du business development, Uniper

– [Étude de cas N°1] Montage de projets territoriaux
Par Thierry Cotelle, conseiller régional Occitanie en charge de l’énergie et président du fonds Midi-Pyrénées Energies Investissements

– [Étude de cas n°2] Financement des centrales biogaz
Par Frédéric Flipo, directeur général délégué, Evergaz

– [Étude de cas n°3] Repowering d’un parc éolien 
Par Lucas Robin-Chevallier, responsable des affaires publiques et réglementaires, Boralex

– [Étude de cas n°4] Projet de chaleur renouvelable avec un Energy Purchase Agreement 
Par Arnaud Susplugas, président,Kyotherm

– [Table ronde n°2] Stratégie : Indépendance, coopérations, acquisitions : quels choix pour financer la croissance ?
Avec Nicolas Couderc, directeur France et Energies réparties, EDF EN, Jean-Yves Grandidier, président, Valorem,Jérôme Pécresse, CEO, GE Renewable Energy,Eric Scotto, président, Akuo Energy

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