Quels recrutements pour la transition énergétique ?

Print Friendly, PDF & Email

En croissance, les marchés de la transition énergétique ont besoin d’étoffer leurs équipes. C’est vrai dans les énergies renouvelables où, pour tenir la feuille de route de la Programmation Pluriannuelle de l’énergie, le secteur aura besoin de recruter des dizaines de milliers de personnes dans les prochaines années, selon une étude du cabinet EY commandée par le Syndicat des énergies renouvelables. Les besoins sont estimés à 236 000 en équivalent temps plein (ETP) en 2028, contre 152 000 en 2019, soit 85 000 de plus. Ce qui explique que les salaires soient plutôt orientés à la hausse, notamment pour les juniors. 

Mais d’autres secteurs sont à la recherche de salariés. Les entreprises de l’efficacité énergétique – des grands groupes du BTP et de l’énergie aux sociétés de conseil en passant par les opérateurs de la rénovation énergétique – multiplient les offres. Elles veulent souvent des profils avec des connaissances transversales, particulièrement en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques, et de fortes compétences numériques (IA, big data…).

Sur le marché encore émergent des nouvelles solutions énergétiques pour la mobilité, l’emploi commence tout juste, plus timidement, à décoller, par exemple dans les infrastructures de recharge, où les sociétés sont en quête de profils en lien avec les questions d’interconnexion et d’interopérabilité (systèmes de paiement, solutions pour assurer une continuité en cas de changement d’opérateur…). Quant au secteur de l’hydrogène renouvelable, dont les perspectives de croissance sont dopées par les plans de relance, il est tout juste marqué par un début de frémissement côté offres d’emploi. Et pour l’instant, les recherches se focalisent sur les postes de managers, à forte valeur ajoutée, ciblant essentiellement des ingénieurs expérimentés.

Retrouvez nos articles récents sur le recrutement sur les marchés de la transition énergétique :

 

Article précédentSaint-Brieuc : dialogue de sourds entre les pêcheurs et Iberdrola
Article suivantUn prix “une fois pour toutes” pour les programmes CEE