Promu au rang de moteur de la transition énergétique, l’hydrogène renouvelable fait l’objet de toutes les attentions. Après un Plan en 2018, une stratégie européenne et une stratégie française en 2020 en lien avec le plan de relance, industriels et énergéticiens sont toujours plus nombreux à dévoiler leurs ambitions dans le domaine. Mais comment cela se traduit-il en termes d’emplois ?
Chez les recruteurs, ça commence à bouger : certains postes spécifiques apparaissent (directeur de développement H2, ingénieur H2 et procédés innovants, ingénieur électronicien hydrogène…) même si, en soi, la filière n’est pas nouvelle. « On sent la volonté publique mais pour que cela se transforme en actions réelles, cela prendra encore du temps : on n’en est pas encore au déploiement massif », estime Jens Bicking, CEO du cabinet Elatos, qui se dit toutefois confiant dans l’augmentation du volume dans les années à venir. Autre cabinet de recrutement spécialisé dans les énergies vertes, Borea mise sur un doublement de la part de l’hydrogène dans ses activités dès 2021 (soit 10% contre 5 % en 2020), selon président, Jean-Philippe Burtin, qui voit les opportunités se multiplier.
Rémunérations élevées
Si le nombre de cadres recherchés reste limité, il s’agit surtout de postes ...