La lutte pour les bornes de recharge franciliennes se durcit

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(c) E-Totem

Dans un communiqué publié hier, Izivia se réjouit d’avoir remporté l’appel d’offres du syndicat énergétique francilien Sigeif pour la pose et l’exploitation de son réseau d’infrastructures de recharge de véhicules électriques en Île-de-France. La filiale d’EDF en charge des bornes signale que quarante communes ont déjà souscrit à ce service. Izivia ne porte pas l’investissement, assumé par l’EPCI francilien. 

Ce choix du Sigeif a été fait le 4 mars mais vient d’être dévoilé. Entretemps, la semaine dernière, la Métropole du Grand Paris (MGP) a attribué son propre appel à projets pour un réseau de 3 084 points de charge au consortium Metropolis formé par Spie CityNetworks, le fabricant E-Totem et l’investisseur SIIT. Précision importante : ce groupement financera le réseau, ce ne sera pas la MGP. En 2019, le Sipperec, le deuxième grand syndicat énergétique francilien derrière le Sigeif – le Sigeif était dédié au gaz, le Sipperec à l’électricité – avait déjà choisi son opérateur, Bouygues Energies & Services, qui doit ranimer une partie du réseau de 2 500 bornes Autolib’ et déployer de nouveaux points.

Comment devenir chef de file ?

Problème : ces trois protagonistes partagent peu ou prou le même espace en banlieue parisienne, la MGP rassemblant 123 communes, le Sigeif 185 et le Sipperec, 115. Devenir chef de file de la grande et nouvelle infrastructure de mobilité électrique suppose donc de convaincre rapidement un maximum de collectivités d’adhérer à leurs propositions. 

Pour obtenir l’accord des élus, les syndicats d’énergie négocient depuis 2018. “40 communes ...

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