Indicateur boursier GreenUnivers des valeurs vertes du 26 juin au 3 juillet : + 7,8%

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Notre indicateur exclusif “GreenEurope”, composé de 38 valeurs européennes des secteurs de l’environnement, a réalisé une très belle semaine, gagnant 7,8% entre le 26 juin et le 2 juillet et 25,16% depuis sa création début avril (cotations arrêtées le 2 juillet au soir. Pour la méthodologie de notre indicateur, cliquer ici).

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L’analyse de Sabine Burlot

Après un mois de consolidation, des prémices de reprises apparaissent sur les indicateurs techniques. Ainsi le baromètre européen trimestriel réalisé par le courtier en ligne BinckBank confirme que le nombre d’investisseurs actifs français ayant confiance dans le marché a bondi de 54,4 % en mars à 65,7 %. En moins de quatre mois, le Cac 40 a repris 35 %. Excès d’optimisme ? Alors que l’avenir économique mondial reste incertain, tous nos voisins ne partagent pas cette confiance comme l’indique l’étude de BinckBank. «La confiance des investisseurs belges (63,2 %) et néerlandais (57 %) est restée inchangée, voire a légèrement diminué alors que les Bourses de Bruxelles et d’Amsterdam ont rebondi plus fortement que celle de Paris».

Même chose concernant le moral des investisseurs institutionnels. Celui des Européens et des Américains s’est  amélioré.  Si l’on croit le State Street Global Markets, en juin, l’indice de confiance des investisseurs est resté au-dessus des 100 points et ce pour le troisième mois consécutif. C’est moins vrai du côté asiatique où l’indice de confiance a baissé de 1,3 point à 92,1 points sur la même période.

En l’absence de tendance de fond, le marché du pétrole évolue  surtout en fonction des indices publiés. Le baril est retombé  sous les 70$ jeudi matin en Asie, à 69,10$ dans un marché qui continue d’hésiter autour de cette zone repère. Selon le département américain à l’Energie sur les réserves pétrolières du pays, les stocks de brut, qui avaient atteint au printemps des niveaux plus vus depuis 19 ans, ont reculé pour la quatrième semaine d’affilé.  Le consensus tablait sur un repli de seulement 2 millions de barils. Par contre, la progression des stocks de produits raffinés aux Etats-Unis rappelle aux investisseurs la faiblesse persistante de la demande.

Si pour l’instant, tout le monde semble tenir pour acquis que l’or noir restera aux planchers actuels, crise économique oblige, l’Agence internationale de l’énergie, l’EIA (Département américain de l’énergie) et l’OPEP maintiennent quasiment inchangées leurs prévisions relatives à la demande mondiale de pétrole en 2009. Le FMI a laissé entendre qu’il ne devrait plus procéder à de nouvelles révisions à la baisse de ses estimations de croissance.

Les greentech résistent mieux que d’autres secteurs

Concernant les « greentech » et plus précisément les énergies renouvelables, rappelons que l’actuel cours du pétrole ne doit pas influer négativement sur un secteur  dont l’objet est avant tout de nous libérer des risques économiques et politiques que fait peser sur nos sociétés cette trop forte dépendance à l’or noir. N’oublions pas qu’à  partir de l’année prochaine, la production mondiale de pétrole va décroître à un rythme de plus en plus élevé.

Dans ce contexte général, apprécions la bonne tenue générale du secteur qui résiste mieux que le marché. Les plus forts mouvements de la semaine sont pour la plupart associés à des nouvelles d’accords ou de contrats remportés.

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