La planification ascendante des zones propices aux infrastructures d’énergies renouvelables, introduite par le Sénat dans le projet de loi pour accélérer l’installation des centrales pourrait « engluer le système pendant au moins deux ans », redoute Jean-François Petit, directeur général de Q Energy France, développeur de projets éoliens et solaires. Cette programmation décentralisée impliquant les communes, les EPCI* et les comités régionaux de l’énergie est imaginée à double mouvement, de manière à faire converger les objectifs nationaux avec les initiatives sur le terrain. Il faudra du temps pour boucler de tels exercices.
« Dans l’intervalle, que fait-on ? », s’interroge Jean-François Petit. En septembre et alors que le gouvernement bouclait son avant-projet de loi EnR, ...