Naval Energies : un sabordage français

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(c) Naval Energies

*Article modifié le 5 février après publication suite à l’annonce de Naval Group.

Au moment où se concrétisent les grands appels d’offres européens dans l’éolien flottant, Naval Group abandonne ses activités dans les énergies marines. Le géant public du naval militaire a annoncé aujourd’hui engager “un processus visant à la cessation des activités de Naval Energies incluant la recherche d’un repreneur pour tout ou partie des activités”. Une décision justifiée par le “besoin de se concentrer sur son cœur de métier au moment où de nombreux programmes structurants nécessitent toutes ses ressources”.

Début janvier, la présidence non exécutive de cet employeur de 100 personnes avait été confiée au secrétaire général de Naval Group, Jean-Yves Battesti, une fonction qui était assurée depuis 2017 par Laurent Schneider-Maunoury, qui conserve la direction opérationnelle. Un mois plus tôt, Naval Group avait pris le contrôle à 100% de sa filiale, en rachetant les 40% détenus par Bpifrance, TechnipFMC et BNP Paribas. L’opération visait, selon Naval Group, à régler un contentieux avec Bpifrance et TechnipFMC.

A contre-courant

Ces changements étaient annonciateurs du revirement de stratégie officialisé aujourd’hui, à ...

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