
Parent pauvre des énergies renouvelables, la petite hydroélectricité n’a pas dit son dernier mot. Cette filière, qui représente environ 10% de la production hydraulique en France, suscite un intérêt de plus en plus vif chez certains développeurs. Témoin Cap Vert Energie (CVE), qui va en faire son troisième domaine d’activité, avec le solaire et le biogaz. La société vise un portefeuille de 20 MW dans cinq ans, par rachat de centrales essentiellement, au moins pour démarrer.
Besoin d’industrialisation
« Composée surtout de producteurs autonomes, la petite hydroélectricité a besoin de s’industrialiser », estime Jean-Baptiste Sallé, qui vient de rejoindre CVE en tant que directeur de l’hydroélectricité. Des centrales vieillissantes, de fortes exigences administratives et environnementales (la modernisation des passes à poissons, notamment), un mécanisme de soutien considéré comme attractif et une production assez complémentaire du solaire : autant de raisons qui incitent CVE ...