
Présent dans le secteur depuis 2011, le développeur et producteur Cap Vert Energie cofondé par Pierre de Froidefond fait partie des « grands brûlés » du biogaz. Autorisations interminables, réglementation longtemps hostile, financements pénuriques, problèmes techniques : l’addition aurait pu le conduire à abandonner le marché.
C’est l’inverse qui s’est produit et le biogaz en version épurée y est pour beaucoup : « Le biométhane est en plein redémarrage, car c’est là que les usages et les besoins paraissent désormais les plus importants. On le voit bien avec la mobilité décarbonée », analyse Pierre de Froidefond. Un point de vue qui correspond à l’optimisme des gestionnaires de réseau, mis en évidence par le Panorama du biométhane paru aujourd’hui.
15 projets dans le pipe
Cap Vert Energie s’est complètement relancé sur le secteur et annonce 15 projets pour une capacité de 14 MW ; 80% sont orientés biométhane désormais, en lieu et place de la cogénération, à quelques exceptions près. Exploitant depuis 2014 de la centrale biogaz en cogénération de Nouzilly (Indre-et-Loire), Cap Vert Energie a expérimenté les difficultés d’exploitation des centrales.
Mais du coup, il y a gagné ...