
Persuadé que les parts de marché dans les énergies renouvelables se gagnent en ce moment en France et pas dans cinq ans, Engie met les bouchées doubles pour grandir. Mais le fait avec le souci des finances du groupe, qui ne sont pas au beau fixe. C’est ce qui transparaît, une fois de plus, dans l’opération financière que l’énergéticien vient de mener sur les parcs éoliens du développeur Maïa Eolis, racheté à 100% en mars dernier.
Augmentation de capital
Elle consiste à céder 267 MW de parcs en exploitation à Futures Energies Investment Holding (FEIH), une filiale d’Engie créée en 2010 et investie à hauteur de 50% par Crédit Agricole Assurances en 2013 (via sa filiale Predica). Les actifs transférés valent ...