
En septembre dernier, GreenUnivers avait identifié une dizaine de développeurs français prêts à se lancer sur le futur marché éolien offshore. Ces entreprises menaient toutes une stratégie de développement solitaire. Dix mois après, à l’approche du lancement officiel de l’appel d’offres pour l’installation de 3 000 MW, la situation a radicalement changé. Le 1er round français devrait faire la part belle à des consortiums, présents sur toute la chaîne de valeur et engagés dans une stratégie de filière industrielle.
Un développeur isolé n’a pratiquement aucune chance de décrocher un marché sur l’une des cinq zones ouvertes à la compétition. Sur les dix développeurs présentés il y a dix mois, le sort de six entreprises est déjà scellé au sein de consortiums. Deux autres réfléchissent très sérieusement à monter (ou s’associer à) un groupement. Reste enfin deux acteurs dont le futur est plus indécis.
Les développeurs liés à des consortiums ...