Google compense son CO2 par des certificats volontaires

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Si, avec la crise, beaucoup d’entreprises en France et en Grande-Bretagne renoncent pour l’instant à acheter des certificats carbone volontaires pour compenser leurs émissions de CO2, Google lui persiste : le groupe a annoncé avoir acheté assez de certificats pour compenser toutes ses émissions de 2007 et en partie celles de 2008.

Le plus difficile et le plus long pour Google, a expliqué son responsable énergie, Bill Weihl, dans un post sur le blog officiel, a été de trouver des certificats liés à un projet de réduction de CO2, comme le projet de capture du méthane qu’il a finalement choisi. En 2007, le groupe s’était engagé à devenir neutre en carbone, mais la difficulté de choisir des projets jugés pertinents et de vérifier qu’ils se déroulaient comme prévu l’a ralenti, car il ne voulait visiblement pas des certificats anonymes qu’on achète en vrac sur les Bourses du carbone.

Google n’a pas révélé à quel prix il avait acheté ces certificats mais les prix pourraient être de l’ordre de ceux pratiqués sur la Bourse du carbone volontaire du nord-est des Etats-Unis, le RGGI (3,5 dollars par tonne actuellement).

Google s’est appuyé sur le cabinet Winrock International pour vérifier son portefeuille de crédits carbone et évaluer ses émissions. C’est Winrock, qui gère le registre américain des crédits carbone, qui a révélé en novembre dernier que Google avait acheté des certificats d’un projet de capture du méthane sur une décharge de New York. Le groupe affirme avoir mis en place des mesures pour réduire de moitié ses émissions de CO2 grâce notamment à des datas centers plus économes, et compenser le reste.

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