La BlueCar, faut-il se jeter dessus ? Etude de cas

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Les différents scénarii

Scénario n°1 : achat d’un véhicule à propulsion thermique

Nous faisons ici l’hypothèse d’un prix de l’essence à 1,1 € la première année. Le prix du pétrole étant structurellement haussier, nous partons du principe que le prix progressera de 7% par an, ce qui lui fera atteindre 2,02 € la dernière année. La voiture achetée coûte ici 18 000 € à l’achat (prix d’une Renault Clio III – un peu plus grande qu’une BlueCar – Diesel milieu de gamme). Cette voiture consommera 6,8l/100, utilisation citadine oblige. En plus du prix de l’essence, cette Renault demandera 400 € par an pour les divers entretiens. C’est évidemment un raccourci, la vérité sera plus compliquée, mais ce raccourci arrange bien nos calculs qui n’ont pas une vocation de précision extrême ! Sur ces 18 000 €, 13 500 € sont financés par un crédit à un TEG de 10% sur 4 ans. Le crédit coûtera ainsi 3 710 €. Enfin, le prix résiduel ou prix à la revente de cette voiture est estimé à 2 750 € à la fin des 10 années.

Scénario n°2 : location de la BlueCar

Pas de coût d’acquisition ici, mais un coût de location de 330 € par mois. Nous supposerons que le coût ne progressera pas durant ces 10 années. En effet, nous pouvons penser (espérer ?) que l’inflation caractéristique d’une économie normale sera compensée par les économies d’échelle de la production de masse, de la démocratisation des technologies, du fait que certains brevets tomberont dans le domaine public, d’une concurrence accrue sur le secteur, et j’en passe. Pas de coût d’entretien ici, le site de Pininfarina le stipulant clairement.

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