La BlueCar, faut-il se jeter dessus ? Etude de cas

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Les résultats et les enseignements

Au bout de 10 ans, la Clio III présentera une facture après revente de 37 429 €, contre 39 745 € pour la BlueCar. Un coût très proche ! Qui nous font tirer quelques enseignements. Premièrement, les offres de véhicules totalement propres commencent – enfin – à être concurrentielles. Certes, elles ne s’adressent pas encore à tout le monde, mais c’est un bon début. Les même scénarii en remplaçant 14 000 km annuels par 25 000 km, comme le suggérait jaroc4 dans les commentaires de l’annonce de la tarification de la BlueCar, donnent clairement l’avantage à la BlueCar : 48 797 € pour la voiture thermique, contre 39 745 € pour la BlueCar (sans avoir révisé à la baisse la valeur résiduelle de la voiture thermique au bout des 10 ans) !

On peut regretter toutefois que la BlueCar ne soit pas disponible à la vente, signe probable d’un coût de revient encore trop élevé (on parle de 25 000 €, dont 10 000 € pour la seule batterie).

Peut-être que des aides gouvernementales, pour encourager l’utilisation de véhicules totalement propres, pourrait permettre de rendre les véhicules électriques encore plus attractifs. Par exemple, pourquoi pas la gratuité des parkings, publics et privés, en agglomération ? Cette offre présente également l’avantage d’une solution de financement alternative, alors qu’il est actuellement quelque peu difficile de financer une automobile avec un crédit…

Vous pouvez consulter la feuille de calcul ayant servi au calcul. N’hésitez pas à nous faire vos remarques dans les commentaires, notamment pour améliorer la méthode de calcul.

Et pour les convaincus, vous pouvez d’ores et déjà pré-réserver votre BlueCar

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