Confronté à une vive et persistante opposition des pêcheurs de Saint-Brieuc (Côtes d’Armor), inquiets de l’impact du chantier – eau troublée, bruit – et de l’exploitation du futur parc éolien marin de 496 MW sur la ressource, le développeur Ailes Marines a présenté aujourd’hui les résultats d’une nouvelle étude d’impact lors d’une réunion du Comité de gestion et de suivi présidé par le préfet. Emmanuel Rollin, directeur pour la France d’Iberdrola Renouvelables propriétaire d’Ailes Marines, les explique et fait le point sur l’avancement du projet.
GreenUnivers : Quels sont les résultats présentés aujourd’hui et sont-ils de nature à rassurer les pêcheurs sur la disponibilité de la ressource pendant et après les travaux d’installation des éoliennes ?
Emmanuel Rollin : En plus des 135 mesures incluses dans les autorisations préfectorales, Ailes Marines a lancé une campagne inédite de mesures in situ de bruit émis lors des tests d’outillages de tranchage et de forage de manière à caractériser de manière plus précise l’incidence des travaux sur l’environnement marin. Ces mesures venaient en complément des études de laboratoire menées sur les espèces halieutiques d’intérêt, validées par le CDPMEM22*. Les études** portent sur la coquille Saint-Jacques, la praire, le homard et la seiche. C’est la première fois que des études de cette envergure sur l’impact du bruit sur la ressource halieutique sont réalisées dans le cadre de la construction d’un parc éolien en mer.
Les résultats de ces études effectuées en laboratoire et sur site ...
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