Vite vu

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Vendredi 5 janvier

La directeur général de GRTgaz, Thierry Trouvé, “a fait connaitre fin octobre 2023 sa décision personnelle de faire valoir, au début de l’année 2024, ses droits à la retraite“, indique l’entreprise à GreenUnivers, confirmant une information d’Europ’energies. Sa date de départ effective n’est pas encore connue, le processus de nomination d’un nouveau DG, qui doit être validé par la CRE, est en cours.

Les 2 et 3 janvier, la France a pu entièrement couvrir sa consommation d’électricité à partir de sources décarbonées, signale RTE. Cela grâce à une bonne production nucléaire et renouvelable, surtout éolienne, et a des consommations réduites pour cause de températures douces et d’une baisse structurelle observée depuis 2022…

…des centrales à gaz ont tourné, mais leur production (environ 200 MW) n’a pas été indispensable à la satisfaction de la consommation. Elles ont pu être nécessaires pour répondre la demande d’exportations, lesquelles ont atteint un record de 20,3 GW le 3 janvier, indique RTE.

Dans sa réponse à la consultation sur la Stratégie énergie-climat, le groupe de travail “stockage” de La Plateforme Verte suggère de fixer un objectif de 10 GW de batteries en 2030, dont 2,2 GW pour fournir la réserve primaire et secondaire, 6 GW pour assurer l’équilibre offre-demande et 1,8 GW pour hybrider les projets EnR prévus par la SFEC – rendant donc leur raccordement plus rapide – et développer les flexibilités locales.

Nicolas Chandelier a été nommé directeur général de Carbon, société menant un projet d’usine de production de panneaux solaires à Fos-sur-mer. Il a passé une trentaine d’années dans le groupe de technologies médicales Becton Dickinson, dans lequel il a été vice président monde et directeur général.

Aux Etats-Unis, un juge de l’Etat de l’Oklahoma a condamné Enel a démanteler un parc éolien de 84 turbines faute d’avoir demandé un permis minier pour exploiter les terres du peuple amérindien des Osages. La querelle durait depuis plus d’une décennie.

Jeudi 4 janvier

L’Allemagne pourrait manquer de 60 Mds€ pour construire les nouvelles centrales électriques de secours nécessaires pour se passer du charbon tout en assurant l’équilibre du réseau, selon des travaux de l’université de Cologne rapportés par le Handelsblatt. Les centrales sont prévues pour fonctionner au gaz avant de passer à l’hydrogène. Leur utilisation ponctuelle les rend difficilement finançables.

Pour ce qui devrait être la première sous-station électrique d’un parc éolien flottant, le centre d’essai norvégien Met Centre a signé un contrat avec l’industriel Aker Solutions qui étudie un équipement sous-marin en étoile pouvant connecter plusieurs turbines, au lieu d’une connexion en ligne et avec une réduction de coût estimé à 10% pour 1 GW. Le Met Centre accueille une turbine flottante Hywind depuis 2009, le pilote TetraSpar depuis 2021 et devrait héberger 7 turbines d’ici 2027.

TotalEnergies a cédé pour 3,4 Mds€ et comme prévu à Couche-Tard 100% de ses stations-services en Allemagne et aux Pays-Bas et, via une coentreprise avec le canadien, 60% de ses réseaux en Belgique et au Luxembourg.

Aux Etats-Unis, Equinor et BP ont obtenu l’accord des autorités de l’Etat de New York pour annuler le contrat d’achat d’électricité couvrant le parc éolien en mer Empire Wind 2, de 1,26 GW. Il était jugé plus viable par les porteurs de projet suite à la hausse des coûts qui touche le secteur. L’Etat de New York va lancer des nouvelles compétition en prenant mieux en compte l’inflation.

Mercredi 3 janvier

Le ministère de la Transition énergétique a mis en consultation jusqu’au 24 janvier un projet de décret, prévu par la loi Aper, définissant la liste des sites industriels ou de production d’hydrogène dont le projet de raccordement pourrait bénéficier d’une dispense d’évaluation environnementale, si le ministre compétent le décide.

Jean-Pierre Riche, fondateur du cabinet de conseil Orygeen et cofondateur de l’association Coalition Retrofit H2, annonce sur LinkedIn avoir démissionné du poste de président de pHYnix, jeune producteur d’hydrogène filiale d’Everwatt (Transition Evergreen) qu’il a contribué à lancer, tout en restant un des actionnaires.

Valorem signe ses deux premiers CPPA éoliens à l’issue d’un appel d’offres qu’il a lancé mi-2023 avec le conseil d’Envinergy pour commercialiser la production de deux parcs de 14,1 MW et 9 MW en fin de construction. Les Mousquetaires ont remporté la compétition parmi dix concurrents. Ils achèteront l’électricité à partir de 2025 pendant 20 ans pour un volume annuel estimé à 57 GWh. L’enseigne de distribution boucle là son quatrième et cinquième CPPA

La baisse du cours des certificats d’économies d’énergie sur C2E Market entamée en milieu de semaine dernière a été de 30 cts€ et non de 30% comme indiqué par erreur dans notre édition d’hier. Elle a peu influencé les indices de décembre mais les prix quotidiens actuels ne sont pas remontés depuis, indique C2E Market. 

Le consortium Zebra, dont fait partie entre autres Engie, a dévoilé mi-décembre une deuxième pale éolienne recyclable. D’une longueur de 77 mètres, elle a été fabriquée en Espagne à partir d’une résine liquide thermoplastique produite par Arkema et de fibre de verre, qui représente 70% du poids de la pale. Les essais structurels ont commencé et une analyse complète du cycle de vie est attendue pour fin juin 2024.

Mardi 2 janvier

“Plusieurs éléments permettent encore et toujours de contester la constitutionnalité de l’article 230″ de la loi de finances 2024, relatif au déplafonnement des avoirs de certains contrats de complément de rémunération à partir de janvier 2022, argumente sur LinkedIn Fabrice Cassin, avocat associé au cabinet LPA-CGR. La mesure avait déjà fait l’objet d’un premier recours réussi au Conseil d’Etat mais a été reproposée par le gouvernement.

Le statu quo finalement maintenu pour la quantité de certificats d’économies d’énergie à générer d’ici fin 2025 a provoqué une baisse de 30% des cours sur le marché secondaire enregistrés la semaine dernière par C2E Market, passant par exemple de 8,75€/MWhc à 8,37€/MWhc pour les CEE « classiques »  à livrer au premier semestre 2024. L’opérateur Sonergia estime que le cours devrait vite remonter : l’obligation actuelle reste difficile à éteindre et celle de la prochaine période de collecte étant a priori importante, chaque énergéticien voudra avoir des stocks pour bien l’entamer.

Selon La Plateforme automobile, 16,8% des immatriculations de véhicules en 2023 sont totalement électriques et 9,2% sont des hybrides rechargeables.

VSB Energies Nouvelles renonce à développer un parc éolien de 16 MW à Neuvy-Grandchamp (Saône-et-Loire) suite à la présence de l’aigle botté, une espèce rare, à proximité des quatre turbines prévues, rapporte Le Journal de Saône-et-Loire.

Neoen construit ses trois premières centrales solaires en Italie, d’une puissance cumulée de 24,7 MWc en Lombardie et dans les Marches. Neoen veut vendre une grande partie de l’électricité produite via des PPA et valoriser le reste sur le marché.

Au cours du quatrième trimestre 2023, Vestas a annoncé des commandes pour 6,94 GW de turbines, dont 780 MW dans l’éolien en mer, contre 4,2 GW au quatrième trimestre 2022. Cela n’inclut pas le trio de projets éoliens en mer dans la zone de Norfolk au Royaume-Uni, récemment repris par RWE à Vattenfall et qui peuvent représenter à eux seuls plus de 4 GW de machines.

Skyborn Renewables boucle le refinancement du parc éolien en mer de Yunlin à Taïwan. “Les sponsors du projet ont apporté une quantité significative de fonds supplémentaires pour assurer la construction du projet”, indique l’entreprise. Le parc éolien comptera 80 turbines pour 640 MW. Il est développé avec TotalEnergies, le groupe thaïlandais EGCO et la société d’investissement japonais Sojitz Corporation.

EDPR acquiert auprès de China Three Gorges 49% d’un portefeuille éolien en développement de 970 MW au Portugal, Pologne et Italie pour 570 M€ et détient désormais l’ensemble. 

Le projet de fusion aux Etats-Unis annoncé en 2020 entre Avangrid (Iberdrola) et l’utilité PNM Ressources est abandonné par la filiale du groupe espagnol qui estime que l’avis de la commission de régulation du principal État américain concerné, le Nouveau-Mexique, se fait  trop attendre.

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