
Après Valorem et VSB Energies Nouvelles, GreenUnivers poursuit son tour des développeurs-producteurs d’énergies renouvelables s’intéressant à l’hydrogène. Parmi eux, le groupe Qair veut résolument se positionner comme un producteur. Son directeur général pour la France, Jérôme Billerey, esquisse les contours de cette nouvelle activité. Laquelle s’inscrit certes dans la continuité de la production d’électricité renouvelable, mais aussi dans un monde – le secteur gazier – très différent et dans un marché encore à construire.
GreenUnivers : Où en est Qair dans ses projets d’hydrogène ?
Jérôme Billerey : L’hydrogène n’est pas un sujet nouveau pour Qair. Notre filiale qui porte cette activité, Qair Premier Element, existe depuis 3 ans. Notre premier projet, le plus mature, avec une première tranche d’électrolyse de 20 MW, est celui de Port-la-Nouvelle, dans l’Aude. Désormais baptisé Hyd’Occ, il devrait générer ses premiers kilos d’hydrogène début 2024. Nous avons d’autres projets plus ou moins avancés. Nous nous positionnons d’emblée sur ...