L’arrêté sur les modalités d’application du décret tertiaire de 2019 est paru hier 17 janvier au Journal Officiel. Surnommé « arrêté valeurs absolues », il fixe les niveaux de consommations énergétiques à atteindre en 2030, pour trois secteurs : les bureaux, l’enseignement et la logistique (sauf les entrepôts à température ambiante), pour leurs bâtiments de plus de 1 000 m2. Et fournit ainsi une alternative à l’autre objectif proposé en 2020 par les pouvoirs publics : une diminution de 40% des consommations dans 10 ans par rapport à une année de référence choisie dans la décennie 2010. N’y figurent pas les commerces et la grande distribution, entre autres, qui feront l’objet d’un autre texte à fort enjeu et dont le calendrier reste flou. Les consommations en outre-mer sont aussi reportées à plus tard.
Quels impacts pour 3 000 bureaux étudiés ?
Comme le fait remarquer Benoit Dubois-Taine, associé du cabinet de conseil ECH Energie, “la principale surprise du texte réside dans le fait qu’il n’y en a pas”, que les valeurs absolues pour les bureaux n’ont pas été revues à la baisse par rapport au premier projet du 30 septembre. Le gouvernement a ainsi tenu bon face aux demandes de l’immobilier de bureaux, confronté à la crise économique et qui souhaitait un assouplissement des exigences. Ce que confirme Vincent Bryant, ...
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