Enquête en deux volets sur la transition énergétique japonaise*
Pris en tenaille entre son souhait de décarboner ses sources d’énergie électrique et sa sécurité d’approvisionnement, le Japon éprouve toutes les peines du monde à sortir des énergies fossiles. A l’image de la France, le nucléaire est perçu par le gouvernement et les industriels comme une solution, mais une partie de la population, encore traumatisée par l’accident de Fukushima, s’y oppose. Une chose est sûre : la catastrophe nucléaire a fait perdre un temps précieux à la transition énergétique japonaise.
Un mix totalement dominé par les fossiles
« Le Japon est un monde à part ». L’adage se justifie particulièrement dans le secteur de l’énergie. Alors que la plupart des pays du globe ont engagé ces dernières années la baisse de leurs émissions de gaz à effets de serre, de manière plus ou moins rapide, le Japon les a augmentées : elles étaient légèrement supérieures en 2016 (1 307 Mt CO2) par rapport à leur niveau de 2010 (1 303 Mt CO2). Un contre-sens historique qui tient en un mot : Fukushima.
L’archipel nippon détient en effet le triste record d’avoir été victime des deux seules attaques atomiques (1945) de l’Histoire, cumulées au pire accident nucléaire civil (2011). Au-delà ...
Accédez à l'article complet
GreenUnivers, le média des professionnels de la transition énergétique.
Je m'abonne- Une veille quotidienne de l'actualité
- Des baromètres et data exclusifs depuis 2008
- Des invitations à nos conférences