Les batteries ont beau représenter un marché d’avenir, l’Europe est mal partie face à la concurrence asiatique. Pour inverser cette tendance, l’Ademe, Bpifrance et InnoEnergy organisaient ce 28 mai un business workshop. Objectif : rattraper le retard industriel français et européen, “mesurer les chances de voir émerger des projets ambitieux” et “comprendre les dynamiques au sein de la chaîne de valeur”.
Pour rappel, l’ambition de la Commission européenne est de disposer à l’horizon 2025 de 10 à 20 “gigafactories” représentant une capacité de production qui pourrait atteindre 400 GWh/an. Mais le temps presse. “Si l’on décide d’investir aujourd’hui dans une usine, le délai pour sa mise en route sera de 4 à 7 ans. C’est donc maintenant qu’il faut prendre des décisions”, a rappelé en guise d’introduction à la conférence Diego Pavia, PDG de la société InnoEnergy, spécialisée dans le soutien aux start-up.
Le coût des matériaux
Son propos a été suivi de celui de Christophe Pillot, directeur général du cabinet de conseil Avicenne Energy : “En Europe, nous maîtrisons les technologies de batteries. Mais le problème, ...
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