
« Dix acteurs captent 60% du marché photovoltaïque sous appel d’offres en 2017 : cela signifie que la consolidation en cours dans les EnR françaises a un effet concret sur les résultats des compétitions. Les développeurs les plus puissants ont les moyens de les gagner, du fait en particulier des économies d’échelle », explique Damien Ricordeau, président de Finergreen. Ce cabinet de conseil a additionné les capacités nouvelles obtenues en 2017, année du lancement de compétitions – huit en tout, pour 1,5 GW – dans tous les segments du secteur photovoltaïque au delà de 100 kW, sous le régime de la vente sur les marchés avec complément de rémunération, ie par appels d’offres (AO).
Engie renforce son leadership
Quatre acteurs se distinguent par leur dynamisme : Engie, Urbasolar, Langa et Neoen. Le leader du marché solaire et éolien français, Engie, a été offensif dans les compétitions solaires, obtenant 164 MW. Si l’on intègre les projets gagnés par la CNR, qui est une participation d’Engie et non une filiale, l’ensemble décroche presque 200 MW. Trois développeurs 100% EnR, indépendants, se tiennent ensuite dans un mouchoir de poche, pour des volumes plus que conséquents : Urbasolar, spécialiste du solaire, présent dans toutes les catégories et toutes les sous-familles, y compris dans l’appel d’offres innovant obtient 124 MW, Langa 116 MW et Neoen 115 MW constitués en majorité de projets de grande taille, au sol.

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