Le 2e green bond d’Engie a été émis, hier, pour 1,5 Md€. Il succède à une méga première émission en 2014 de 2,5 Mds€, intégralement investie. Et fortement critiquée, du fait de son fléchage partiel vers plusieurs centrales hydroélectriques en Amérique du Sud et notamment le barrage géant (3,75 GW) de Jirau en Amazonie, inauguré en décembre dernier. Le véhicule avait même suscité la méfiance d’investisseurs institutionnels.
L’hydro peut-être mais sous contrôle
Pour ce deuxième green bond, Engie n’a pas de projets particuliers dans l’hydroélectricité pour l’instant mais ne s’interdit pas d’en (re)développer, notamment dans le cadre de l’ouverture des concessions en France. Mais l’énergéticien s’engage à respecter de nouveaux critères internationaux, tels que ceux de l’ONU (UNFCCC Clean Development Mechanism) ou les IFC Reference Standards, qui n’existaient pas en 2014. « Nous sommes dans une démarche d’amélioration. Par exemple, nous allons plus loin dans nos engagements sur l’analyse de l’impact environnemental, l’état des lieux de la biodiversité et les mesures correctives, si elles sont nécessaires », affirme Anne Chassagnette, directrice RSE d’Engie.
Des explications si besoin
Le plus intéressant ? Engie ne demande pas à ...