A partir de 2016, les développeurs français d’énergies renouvelables (EnR) entrent en terre inconnue : celle de la commercialisation de leur électricité. La fin de l’obligation d’achat universelle débouche sur la nécessité de vendre en direct sur les marchés long et court termes de l’électricité, avec un filet de sécurité quand même appelé complément de rémunération. Un début de révolution pour un secteur habitué aux contrats d’achat sur 15 ou 20 ans avec EDF OA et à un modèle économique fondé sur des tarifs garantis.
Cette réforme met en lumière un métier finalement peu connu dans l’Hexagone, celui du trading d’électricité et de l’agrégation de production. Il consiste à vendre l’électricité au meilleur prix sur le marché, en s’adaptant à une demande variable et en tenant compte du caractère le plus souvent intermittent de la production EnR.
Cumuler les productions et ...
