En bref : Tenesol, Suzlon, Odersun, captage CO2

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France

  • Solaire

Tenesol, devenu depuis décembre 2011 filiale du fabricant américain de panneaux solaires SunPower au sein du groupe Total, doit inaugurer son site de production de modules SunPower de Carling (Moselle) le 24 mai prochain. 40 % de la valeur ajoutée des modules sera réalisée dans cette usine, selon son directeur général, Benoît Roland, présent au colloque photovoltaïque du salon des énergies renouvelables. Ce site d’une capacité de 45 MW a nécessité un investissement d’environ 10 millions d’euros et créera 80 emplois. Par ailleurs, selon Benoît Roland, les deux tiers du chiffre d’affaires de Tenesol pour 2012 seront réalisés à l’international.

International

  • Eolien terrestre en Inde

Le fabricant indien de turbines Suzlon a vendu pour 40 millions de dollars de parcs éoliens situés dans le sud de l’Inde pour combler ses dettes. Suite à un report de paiement de 206 millions de dollars de son client américain Edison International, des rumeurs circulent aussi sur une vente de sa filiale allemande REpower qui pourrait l’aider à rembourser pour 569 millions de dollars d’obligations arrivant à échéance dans sept mois, selon le quotidien indien The Economic Times. Suzlon doit honorer un premier versement de 360 millions de dollars dès juin 2012.

  • Solaire en Allemagne

Après Q-Cells, un autre fabricant allemand vient de se déclarer en faillite : Odersun, spécialiste des cellules photovoltaïques à couches minces pour le marché de l’intégré au bâti (BIPV). La société, qui emploie 260 salariés, était soutenue par des fonds d’investissement dont le français Idinvest Partners (ex-AGF PE) depuis 2007 et le britannique Virgin Green Fund de Richard Branson. En manque de clients, elle n’a pas réussi à convaincre de nouveaux investisseurs de l’aider. Elle avait été désignée start-up européenne la plus prometteuse des cleantech en 2009 par le quotidien britannique The Guardian.

  • Captage et stockage de carbone au Royaume-Uni

Le gouvernement britannique lance un appel à projets et une feuille de route dans le domaine du captage et stockage du CO2 (CSS). Une enveloppe d’un milliard de livres (1,2 milliards d’euros) est prévue, dont 125 millions (150 millions d’euros) pour financer de la R&D. L’objectif est d’encourager les entreprises privées du secteur de l’électricité à équiper, à l’horizon 2020, leurs centrales thermiques de modules CCS, sans aides de l’Etat et à un prix de l’électricité compétitif.


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