Les villes en guerre contre les émissions de CO2

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peopleParis, New York, Hambourg, Londres… Les grandes métropoles rivalisent d’initiatives en matière d’environnement. Plus de 370 villes européennes ont signé cette semaine à Bruxelles un pacte élaboré par la Commission européenne qui les engage à dépasser les objectifs de l’Union européenne d’ici 2020. A savoir une réduction de 20% des émissions de CO2, une amélioration de 20% de l’efficacité énergétique et 20% d’énergies renouvelables dans la consommation d’énergie.

Ce pacte n’est pas réservé aux grandes villes, toutes les communes européennes peuvent le signer. Les membres veulent constituer un réseau pour échanger les bonnes pratiques et établir des standards, par exemple en matière de transports urbains.

Côté français, on compte pour l’instant une quarantaine de signataires dont Paris, Rennes, Lyon, Dunkerque ou Grenoble. Dans le cadre de son plan climat adopté en 2007, la capitale française, par exemple, vise une réduction de 25% des émissions de CO2 d’ici 2020, 25% de baisse de la consommation d’énergie et 25% d’énergies renouvelables dans la consommation d’énergie du territoire.

Certains édiles se montrent beaucoup plus ambitieux. Ainsi, le maire de Hambourg, Ole von Beust, veut réduire les émissions de CO2 de sa ville de 40% d’ici 2020.

L’Europe n’est pas isolée. Aux Etats-Unis, Michael Bloomberg, le maire de New York, a indiqué qu’il tenterait de réduire les émissions de CO2 de sa ville de 30%.

Sans parler des projets de villes à zéro émission, comme la célèbre initiative de Masdar City à Abu Dhabi, dont la construction a démarré en 2008 et qui ambitionne d’accueillir 50 000 personnes en 2015.

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