Où sera la capitale des cleantech en France ?

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page_23_logopage1Paris, Rennes, Lyon ou la Vendée ? Villes, départements et agences de développement, tous veulent s’imposer comme « le » territoire des cleantech en France. Ils multiplient les initiatives pour attirer les éco-entreprises et le font savoir à grand coup de communication.

Sept agences de développement et départements de plusieurs coins de France viennent de s’associer pour créer le label « Ecoterritoires » : Vosges Développement, la communauté urbaine Creusot-Montceau Développement, le département de la Vendée, de l’Ardèche, Action 70 (Haute-Saône), Somme Développement et Seine et Marne développement.

Ils offrent un accompagnement gratuit aux entreprises traditionnelles qui s’engagent en faveur du développement durable et aux jeunes pousses des cleantech : appui dans la recherche d’aides, de locaux, de main-d’œuvre, opportunités de marchés…

Autre initiative, en Bretagne cette fois, où les CCI ont créé la marque « Bretagne développement durable » en 2007. Elles échangent leurs expériences pour stimuler les éco-activités. Et la ville de Rennes organise un salon annuel des éco-activités, dont la deuxième édition se tient les 28 et 29 janvier.

Les grandes métropoles ne sont pas en reste. Rhône-Alpes veut s’imposer comme « le territoire des cleantech en Europe » en s’appuyant sur ses trois pôles de compétitivité : Tenerrdis (énergies renouvelables), Axelera (chimie-environnement) et Lyon Urban Truck and Bus (transports urbains propres).

La région et la communauté urbaine du grand Lyon doivent présenter un plan d’actions dans les prochaines semaines pour renforcer la R&D dans les écotechnologies, accompagner les PME du territoire dans leur mutation vers les technologies propres et attirer de nouvelles sociétés.

L’Ile-de-France avance aussi ses pions : l’agence Paris Développement veut soutenir la croissance verte et encourager les éco-innovations en fédérant une communauté d’entreprises et d’investisseurs via l’initiative Innov’Eco, qui s’appuie sur des conférences trimestrielles.

Aujourd’hui, les éco-activités représentent 17 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 112 000 emplois dans la région, qui compte notamment le pôle de compétitivité Advancity, consacré à la ville et à la mobilité durables.

A noter : les collectivités qui font du développement durable une priorité peuvent postuler aux Rubans du développement durable, organisés par l’Association des Maires de France, l’association des maires de grandes villes de France, le comité 21 et Dexia. Les candidatures pour la 7ème édition doivent être envoyées avant le 30 mars 2009.

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