Rhône-Alpes parie sur les cleantech

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La France des éco-technologies commence à s’organiser. En marge du salon Pollutec, Gérard Collomb, le président du Grand Lyon, et Jean-Jack Queyranne, le président de la région, ont annoncé leur volonté de faire de la région « le territoire des cleantech en Europe ». Les trois pôles de compétitivité – Tenerrdis (énergies renouvelables), Axelera (chimie-environnement) et Lyon Urban Truck and Bus (transports urbains propres) ont déjà engagé une réflexion pour travailler en réseau sur les éco-technologies.

Les pôles s’appuient sur un solide réseau d’instituts de recherche dans la région, dont trois clusters spécialisés dans l’éco-innovation, mais aussi l’Institut national de l’énergie solaire en Savoie, et le CEA-Leti à Grenoble.

Les quelque 750 éco-entreprises de l’agglomération lyonnaise représentent aujourd’hui une activité de 1,7 milliard d’euros et 13 000 emplois. La communauté urbaine de Lyon a commandé une enquête pour définir un plan d’actions ciblées au premier trimestre 2009.

L’idée serait de renforcer le soutien à la R&D, de soutenir des expérimentations, d’accompagner les PME-PMI du territoire dans leur mutation vers les technologies propres et d’attirer de nouvelles sociétés du secteur.

Pour activer la « révolution industrielle verte », l’heure est à l’action de groupe un peu partout puisque la secrétaire d’Etat à l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a annoncé, hier, la constitution d’un groupe de concertation pour rapprocher les pôles de compétitivité existants en matière d’éco-technologies, voire en créer un nouveau dédié aux technologies de l’environnement.

D’autres régions veulent développer les cleantech, notamment l’Ile-de-France, qui compte par exemple le pôle Advancity consacré à la ville et à la mobilité durables.  

Accéder au dossier de Rhône-Alpes et les cleantech ici.

 

 

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