Eolien : « Nous avons beaucoup à faire pour améliorer notre image »

Print Friendly, PDF & Email

(@ Natalie O’Lenskie pour GreenUnivers)

Mea culpa, haro dans la foulée sur l’État mais au bout du compte, l’optimisme. Les trois dirigeants interrogés lors de la table-ronde que GreenUnivers a organisée aujourd’hui sur les perspectives de croissance des énergies renouvelables dans la décennie, en l’occurrence Xavier Barbaro (Neoen), Nicolas Couderc (EDF Renouvelables) et Nicolas Wolff (Boralex), n’ont pas hésité à faire part de leurs interrogations sur l’éolien terrestre : “nous nous mettons déjà en conditions pour rater la prochaine Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Comment peut-on espérer doubler la capacité nationale en huit ans quand la durée moyenne d’instruction est de six ans ?” se demande Nicolas Couderc. Ce que confirme Xavier Barbaro : “nous n’atteindrons jamais les objectifs affichés dans l’éolien terrestre.”

“La cartographie du développement éolien est devenue importante”

La question est : pourquoi ? Torts partagés, plaident désormais ces trois grands acteurs du secteur.  “Il y a bel et bien saturation dans certains territoires et on peut comprendre les opposants”, concède Xavier Barbaro qui pousse le réalisme un peu plus loin : “l’éolien a souffert d’un excès d’enjeu financier. Il était difficile aux petits développeurs de résister à la tentation d’installer à chaque fois une ou deux éoliennes de plus. Dans d’autres pays, les professionnels acceptent plus facilement de se priver d’une partie de la puissance maximum du parc”, pour mieux respecter les riverains et le paysage. Un point de vue ...

Accédez à l'article complet

GreenUnivers, le média des professionnels de la transition énergétique.

Je m'abonne
  • Une veille quotidienne de l'actualité
  • Des baromètres et data exclusifs depuis 2008
  • Des invitations à nos conférences
Déjà abonné ?
Je me connecte
 

Article précédentE-nergyze veut partager les bornes de recharge privées
Article suivantLes renouvelables face à “une question existentielle” [Sophie Mourlon, DGEC]