
Voltalia vient de dévoiler son volume d’activité en 2020. Il est le premier grand développeur-producteur français à le faire, pour une année au contexte plus qu’atypique. Les résultats sont contrastés, mais l’Ebitda confirmé à 100 M€ (contre 160 M€ annoncés il y a un an) ; ce que la Bourse traduit par une hausse de 1,49% du cours, avec une valorisation à 2,2 Mds€.
Contrairement aux prévisions de son directeur général, Sébastien Clerc, fin mars 2020, l’activité dans les services n’a pas du tout tiré les volumes vers le haut. Or, ce segment forme la moitié du chiffre d’affaires ; il est composé de la construction et gestion pour compte propre et de tiers, une compétence issue notamment de l’acquisition de Martifer Solar. L’ensemble ne progresse que de 1% et est même soutenu par la vente d’un actif, alors que dans le même temps la capacité sous gestion est en hausse de 24%, à 3,4 GW. Le puissant développeur-producteur français pâtit des ...