La crise menace-t-elle le financement des EnR électriques ?

Print Friendly, PDF & Email
Hôtel de Roquelaure © Pline, Wikimedia Commons

La Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) pour 2023 et 2028 est-elle déjà caduque ? Lors de son audition le 10 avril par la Commission des affaires économiques du Sénat, dans une réunion consacrée aux conséquences de la crise sanitaire et économique, Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, a indiqué vouloir “maintenir le cap” mais « regarder, dans les prochains mois, comment devoir réajuster les dispositifs, aux plans national et européen ».

Ce “réajustement” éventuel peut prendre plusieurs formes mais une chose est sûre : le financement des énergies renouvelables est aujourd’hui fragilisé, car il repose sur une fiscalité énergétique, la TICPE*, dont le rendement va chuter. Présenté le 15 avril, le nouveau projet de loi de finances rectificative (PLFR2) pour 2020, spécial crise Covid-19, prévoit une baisse de 1,5 Md€, du fait de la réduction des consommations de carburants, pour un produit désormais à 13 Mds€. Le tout dans un paysage fiscal bouleversé, puisque Bercy anticipe une plongée de 32 Mds€ des recettes au total et une hausse des dépenses de 33 Mds€, par rapport à la précédente actualisation du PLF 2020.

10€/MWh de moins, 600 M€ en plus

Or, le soutien aux énergies renouvelables ...

Accédez à l'article complet

GreenUnivers, le média des professionnels de la transition énergétique.

Je m'abonne
  • Une veille quotidienne de l'actualité
  • Des baromètres et data exclusifs depuis 2008
  • Des invitations à nos conférences
Déjà abonné ?
Je me connecte

Article précédentEnergie IP lève 3 M€ et prépare sa diversification dans le résidentiel
Article suivantLes fournisseurs alternatifs touchés mais pas coulés