En Écosse, le site d’essais de l’Emec dédié aux énergies marines renouvelables a franchi une nouvelle étape avec l’intégration réussie d’une composante stockage; un avant-goût du mix îlien à l’heure de la transition énergétique.
Installé sur l’île d’Eday, à l’extrême nord de l’Écosse, un électrolyseur de type PEM (proton exchange membrane) fournit par la société britannique ITM Power utilise [am4show have=’g1;g2;g4′ user_error=’Please_Upgrade’ guest_error=’Please_Subscribe’
Le projet remonte à 2015, lorsque ITM Power a remporté un appel d’offres lancé par l’Emec. La société est spécialisée depuis 2001 dans la fabrication de systèmes énergétiques intégrant l’hydrogène. Le gouvernement écossais a accepté d’investir 3 M£ (3,35 M€) dans le projet.
Des projets partout en Europe et en France
La transition énergétique dans les îles ne peut pas être envisagée autrement qu’en intégrant du stockage, à la fois pour lisser la production des énergies intermittentes et pour fournir de l’énergie en dehors des périodes de production. Plusieurs expérimentations de ce type ont déjà cours en Europe. En Ecosse, le norvégien Statoil s’est lancé dans le stockage d’énergie appliqué à l’éolien offshore. En France, à Ouessant, Sabella et Akuo Energy travaillent sur un projet alliant énergie hydrolienne et stockage. De même, le département de la Manche espère conjuguer énergies marines et stockage sur son territoire. La pointe du Cotentin produira en effet bientôt plus d’énergie qu’elle ne peut transporter, malgré deux autoroutes de l’énergie. Dans les ZNI, les appels d’offres PV+stockage permettent également d’expérimenter les technologies de pilotage à l’échelle d’un territoire.[/restrict-content]