Voltalia veut jouer sur tous les tableaux

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C’est la fête au Brésil pour Voltalia. Le développeur-producteur détenu par la famille Mulliez a présenté aujourd’hui ses résultats 2016. En un an, la vente d’énergie a bondi de… 78%, à 101,9 M€, « bénéficiant du plein effet des centrales mises en service fin 2015 au Brésil (Vamcruz, 93 MW et Oiapoque, 12 MW) et des premiers revenus générés par la centrale de Vila Para (99 MW) », précise le communiqué de la société. Le pays représente 84% de la capacité installée, loin devant la France, le Portugal et la Grèce. Sans oublier le dernier pays abordé, le Maroc.

La stratégie du m3

Mais cela va changer. Voltalia veut en effet appliquer une stratégie dite du « m3 » pour devenir multi-pays, multi-énergies (l’éolien pèse 90% des actifs) et multi-modèles d’affaires (développement pur ou avec production, O&M dans tous les cas).

La mutation a commencé sur les chapeaux de roues avec l’acquisition pour une bouchée de pain du portugais Martifer Solar en juin 2016. Pur développeur solaire, à l’époque filiale d’un groupe aujourd’hui failli, Martifer Solar avait stoppé toute prospection commerciale depuis deux ans. « Au-delà du problème des volumes d’affaires, Martifer a signé peu de contrats rentables dans la construction de centrales » ajoute Sébastien Clerc, directeur général de Voltalia. De fait, alors que Martifer Solar n’a été intégré dans les comptes du français qu’en août 2016, il dégrade déjà  ...

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