
A l’occasion du rachat de la société Coved par le groupe de recyclage qu’il a fondé, possède et dirige, Jean-Luc Petithuguenin est revenu sur son engagement anti-Front National et la lettre (ci-dessous) qu’il a adressée, le 23 mars, à ses 8 000 salariés. Il y a affirmait notamment que « le programme (du FN), s’il était appliqué, constituerait la plus grave menace que puisse connaître le groupe Paprec dans les mois et années à venir ». Ce matin, le dirigeant a donné une illustration concrète, selon lui, des conséquences d’une sortie de l’euro pour ce groupe familial de recyclage.
Endettement dangereux
« La dette du groupe s’élève à environ 500 M€. En cas de sortie de l’euro, cette dette augmenterait fortement (Paprec devrait rembourser ses créanciers en euros achetés avec des francs dévalués, NDLR). Nous avons mené plusieurs réflexions là-dessus pour évaluer le nouveau coût. La dette supplémentaire s’élèverait à au moins 120 M€. L’endettement progresserait donc fortement, sans aucun actif supplémentaire en contrepartie ». Une situation ...