
La start-up lyonnaise, spécialisée dans le pilotage de l’autoconsommation solaire, a inauguré ce mardi « le premier immeuble parisien en autoconsommation solaire ». En pleine ascension de ce sujet dans le discours public/politique et dans les habitudes de consommation des Français, la réalisation de ce projet pionnier montre aussi que les embûches réglementaires sont encore nombreuses.

Bepos construit en 1870
Au 296 rue Lecourbe dans le 15è arrondissement de Paris, ce petit immeuble en brique construit en 1870 ne correspond pas vraiment à l’idée que l’on se fait du pimpant bâtiment à énergie positive. Et pourtant. Sous la houlette de sa propriétaire, restée anonyme, d’importants travaux de rénovation ont été menés depuis plusieurs années pour améliorer considérablement ses performances énergétiques. MyLight Systems est ensuite intervenue pour mettre en place une autoconsommation « intelligente » de 55 panneaux solaires (15 kW) installés sur les toits.
« Dans l’immeuble, cohabitent un bureau et trois appartements, ce qui représente une parfaite complémentarité des consommations », explique Ondine Suavet, cofondatrice et DG de MyLight Systems. L’entreprise s’est occupée de gérer l’installation des panneaux (SolarWorld, en surimposition) et d’assurer leur pilotage en temps réel, tout en jonglant avec des contraintes réglementaires difficiles. Le projet a nécessité plus de deux ans de travail – dont seulement 3 jours dédiés à l’installation du matériel !
Contraintes réglementaires fortes
Ainsi, malgré la présence encourageante à l’inauguration de ...