

(Crédit : Anne-Claire Poirier)
Depuis son arrivée à la tête du premier gestionnaire européen de réseau de transport d’électricité, François Brottes prépare l’entreprise aux défis de la décennie : développement des énergies renouvelables et numérisation de l’énergie. En plus de bichonner ses lignes électriques, le groupe travaille à l’établissement de « lignes virtuelles » pour accroître la résilience du réseau. Pour François Brottes, l’objectif est de renforcer le réseau électrique actuel par un réseau numérique.
Répondre à la montée en puissance des EnR
Le président de RTE, François Brottes, inaugurait vendredi 23 septembre la nouvelle ligne à haute tension 400 000 volts entre Reims et Charleville-Mezières, en région Grand Est. Ce chantier à 110 millions d’euros illustre bien le nécessaire renforcement du réseau électrique français pour accueillir les énergies renouvelables et décentralisées : la région dispose en effet du plus grand parc éolien de France avec 25% des capacités installées du pays, à tel point que l’énergie du vent représente parfois jusqu’à 60% du mix de production locale. « Ici, on ne gère plus seulement les pics de consommation mais aussi les pics de production dus aux énergies renouvelables », explique le président de RTE.
Plus de numérique pour plus de flexibilité sur le réseau
Dans ce contexte, le seul renforcement physique du réseau ne suffit pas. C’est pourquoi RTE compte investir de plus en plus dans la digitalisation de ses infrastructures. Doubler le réseau électrique d’un réseau numérique permettrait ...