Les grandes centrales solaires dans le collimateur de Londres (Premium)

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solar UKAu Royaume-Uni comme dans les autres pays européens, et notamment en France, les mécanismes de soutien aux énergies renouvelables sont sur la sellette. Alors que le pays pourrait prendre le leadership du marché solaire européen cette année, le gouvernement Cameron veut éviter une flambée des coûts pour les finances publiques. Le Département de l’Energie et du Changement climatique (DECC) propose de supprimer les aides attribuées via les Renewable Obligation Certificates (ROC) aux centrales de plus de 5 MW ...

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à partir du 1er avril 2015. Un possible coup d’arrêt aux grandes centrales redouté par la filière.

Londres veut développer le solaire en donnant clairement la priorité aux installations résidentielles et aux centrales de petite et moyenne puissances. Mais les grandes centrales se développent actuellement plus vite que le rythme prévu par le gouvernement, qui redoute une facture salée pour l’Etat, qui, au final, se répercuterait sur les contribuables. Une récente étude du cabinet américain Solarbuzz souligne que 16 grandes centrales sont en cours d’installation, 124 projets sont approuvés, 147 en cours d’examen et 157 en développement. Ce qui pourrait faire du Royaume-Uni le premier marché solaire européen en 2014 avec 2,8 GW de nouvelles installations. Une première après vingt ans de suprématie allemande quasi ininterrompue !

Mise en place des “contracts for difference”

Le système britannique des aides aux énergies renouvelables doit évoluer en 2017, mais la date pourrait être anticipé de deux ans pour les installations de plus de 5 MW qui n’auraient plus accès aux ROC dès le 1er avril 2015, selon la note de la DECC. Les ROC sont des certificats verts attribués aux producteurs d’énergies renouvelables qui ne tiennent pas compte d’une éventuelle baisse des coûts de production ou du prix de l’électricité.

Le gouvernement souhaiterait remplacer les ROC pour les installations solaires de plus de 5 MW par le nouveau dispositif des “Contracts for difference”, déjà mis en place récemment pour des projets d’éolien offshore et de biomasse. Le mécanisme consiste en un engagement pris par l’Etat britannique de combler la différence entre le prix de marché auquel les énergéticiens devront vendre l’électricité produite et leur coût de production, pour une durée de 15 ans. Un moyen de rapprocher les aides des conditions de marché.

Les propositions du DECC (accessibles ici) sont ouvertes à la consultation jusqu’au 7 juillet prochain. L’association professionnelle Solar Trade Association (STA) s’est déjà émue de ce possible revirement, estimant que cette instabilité réglementaire serait préjudiciable à l’investissement dans le développement de l’énergie photovoltaïque.

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