Murs solaires à Pékin, au milieu d’une mer de problèmes écologiques

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A la veille des Jeux Olympiques, Pékin multiplie les initiatives pour démontrer sa volonté pro-environnementale. Témoins, ces murs solaires PV/thermiques, parmi les premiers du genre, installés sur des bâtiment du Village olympique qui abriteront des athlètes, et conçus par le groupe canadien Conserval Engeneering.

Ces murs solaires, photovoltaïques et thermiques, produisent à la fois de l’électricité et de la chaleur sur la même surface, avec au final trois à quatre fois plus d’énergie que les systèmes photovoltaïques classiques.

Ces murs cachent la forêt de problèmes écologiques provoqués par les JO de Pékin. Comme, par exemple, les moyens employés pour trouver assez d’eau pour  désaltérer 1,5 million de visiteurs en plus des 18 millions de résidents habituels, et faire jaillir fontaines géantes, lac artificiel pour l’aviron — sur la rivière Chaobei, qui était jusqu’ici asséchée — et autres équipement nécessaires aux Jeux, ou tout simplement pour impressionner les visiteurs et les télévisions avec parcs et forêts verdoyants. Pour cela, la capitale chinoise dérive les rivières de la région et pompe l’eau dans des campagnes et villages environnants en les privant d’eau (galerie photo). Autre défi, celui de la brusque floraison d‘algues qui ont envahi le port de Qingdao, sur la Mer jaune, où auront lieux les épreuves olympiques de voile.

Le pays a aussi adopté de grands moyens pour améliorer la qualité de l’air, alors que le meilleur marathonien du monde a renoncé à participer par crainte de la pollution : fermeture d’usine, gel des travaux, interdiction pour la moitié des voitures de rouler.

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