La première session du nouvel appel d’offres pluriannuel pour le soutien aux grandes toitures solaires n’a pas fait recette : 157 MW attribués pour 300 MW proposés. Dans son analyse datée du 6 janvier, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) relève que 268,50 MW avaient été déposés à l’automne mais que seuls 196,86 MW étaient conformes, soit 65,6% des 300 MW appelés. La CRE a jugé bon d’appliquer sa “règle de compétitivité*” et a recommandé au ministère de la Transition écologique de ne retenir que 157 MW, ce qu’il vient de faire.
Mais comment s’explique ce raté à l’allumage sur la qualité, la quantité et la compétitivité des dossiers ? Et ce, alors que la filière photovoltaïque bénéficie de conditions de plus en plus favorables, à commencer par les obligations de solarisation ou végétalisation de nombre de toitures de grands bâtiments et les premiers effets de la RE 2020 ? “C’est vrai que cette première tranche est un peu décevante”, reconnaît Nicolas Jeuffrain, président de Tenergie, lauréat de 2 MW. Le dirigeant y voit plusieurs raisons, la première étant selon lui que ...
Accédez à l'article complet
GreenUnivers, le média des professionnels de la transition énergétique.
Je m'abonne- Une veille quotidienne de l'actualité
- Des baromètres et data exclusifs depuis 2008
- Des invitations à nos conférences