Finalement, au salon Seanergy à Nantes, tout le monde ou presque a signé la charte pour l’éolien marin « fabriqué en France » proposée par cinq groupements régionaux d’entreprises bretonnes, normandes, occitanes, aquitaines et ligériennes. Tout le monde, c’est-à-dire les développeurs engagés dans les appels d’offres en Bretagne et Normandie. Seul le tandem Eni-CIP s’est abstenu, Iberdrola s’étant joint sur le tard aux autres. La liste est consultable ci-dessous.
Cette charte d’engagement veut défendre le « contenu local industriel » et aider les PME-ETI tricolores à profiter de chantiers industriels rendus possibles par le soutien à long terme de l’État aux énergies renouvelables maritimes. Les fournisseurs espèrent que les développeurs candidats défendront dans leur dossier « des enjeux environnementaux, sociaux et économiques, équilibrés par rapport au critère prix ».
Peu de contraintes en réalité
Le sentiment qui domine chez les développeurs est qu’il serait dommage de ...