Carburant oublié, le GPL dispose d’un réseau dense et d’un prix accessible

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(Crédit : CFBP)

Cette fois, les industriels du GPL (gaz de pétrole liquéfié*) ne veulent pas rater le train de la transition énergétique, d’autant qu’ils disposent maintenant d’une version bio. En 1996, les avantages fiscaux prévus par la loi sur l’air de Corinne Lepage, alors ministre de l’Environnement, les avaient incités à multiplier les points de ravitaillement dans les stations-service, passées de 635 à l’époque à 1 650 aujourd’hui. Las, les ventes de véhicules (210 000 en circulation) et les volumes de gaz n’ont pas suivi. « Depuis 1996, nous avons investi 200 M€ dans le réseau GPL et augmenté sa capacité de plusieurs centaines de milliers de tonnes. Mais les ventes annuelles plafonnent à 50 000 tonnes. Toutes nos stations fonctionnent au ralenti », déplore Joël Pédessac, directeur général du Comité français du butane et du propane (CFBP), qui rappelle que la nouvelle mobilité électrique ou gaz naturel va devoir en revanche investir lourdement dans une infrastructure de distribution toute neuve.

Alternative rustique, bon marché et sans doute provisoire

Certes, la mobilité électrique (avec batteries ou un jour grâce à l’hydrogène) conserve la préférence des politiques publiques, comme en témoigne la loi LOM. Cela dit, celle-ci comporte aussi des dispositions oecuméniques, comme ce soutien aux Zones à faibles émissions (ZFE) qui justement peuvent ...

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