« La transition énergétique française et européenne va être de plus en plus dépendante de matières premières critiques, parmi lesquelles le néodyme, le cobalt et le praséodyme », prévoit Jean-Philippe Tridant Bel, associé énergie, environnement & mobilité chez Alcimed. Cette société d’étude, comme EY il y a quelques mois, constate l’intérêt nouveau mais vif des grands énergéticiens français – qui sont devenus ses clients – pour cette question. EDF, Engie, Total entre autres veulent mesurer l’évolution de leurs risques dans le paysage changeant de la mutation énergétique.
L’essor probable de la mobilité électrique, du stockage en tous genres et la course à la performance dans les nouvelles EnR (aimants des éoliennes, films minces photovoltaïques…), le tout sur fond de progression exponentielle des capacités installées, pourraient transmuter certains éléments du tableau de Mendeleïev en métaux des plus précieux, car stratégiques. A titre d’illustration, le ...
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