La Roumanie divise par deux ses certificats verts

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EN BREF-interieurEn Roumanie, les développeurs de projets d’énergies renouvelables ont jusqu’à la fin du mois pour achever leurs installations et bénéficier de six certificats verts par MW installé. Une fois passé cette échéance, la quantité de certificats annuellement délivrés par le gouvernement sera divisée par deux. Le solaire, l’éolien et l’hydraulique sont les énergies les plus touchées par cette mesure.

En Roumanie, les énergies renouvelables sont subventionnées à la fois par un système de certificats verts (à l’image du système belge, réformé il y a peu) et par des tarifs d’achat négociés. Les développeurs de projets d’énergies renouvelables reçoivent un quota de certificats par MW installé, valables 15 ans. De leur côté, les énergéticiens et les grandes entreprises électro-intensives roumaines sont contraintes d’acheter un certain volume de ces certificats, selon un système de quotas fixé annuellement.

Des développeurs trop bien rémunérés ?

A l’origine de la décision du gouvernement de couper dans les aides, un rapport de l’autorité roumaine de régulation de l’énergie estimant que les développeurs recevaient trop d’argent en comparaison de l’investissement initial dans leurs installations.

Dans de nombreux pays d’Europe, les énergies renouvelables ont payé cher la vague de rigueur qui a gagné le continent, et la Roumanie s’ajoute à la longue liste de pays qui ont déjà coupé dans leurs aides aux renouvelables.

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