Nouvelle avancée dans la biomasse pour Areva

Print Friendly, PDF & Email

arevaNouvelle offensive du groupe nucléaire français dans les énergies renouvelables : le groupe dirigé par Anne Lauvergeon a signé un partenariat stratégique avec l’entreprise indienne Astonfield Renewable Resources pour construire des centrales à biomasse en Inde. Plusieurs centrales devraient être construites pour une production globale de 100 MW représentant un investissement conjoint de près de 100 millions d’euros.

Astonfield est une entreprise créée en 2005, présente en Inde et en Afrique où elle développe des centrales solaires et biomasse. Elle annonce un pipeline de 683 MW.

Dans le cadre de l’accord avec Areva, la construction de la première installation devrait démarrer au quatrième trimestre 2009 dans l’état du Bengale occidental, dans le nord-est du pays. C’est l’entité Bioénergies d’Areva implantée à Chennai qui assurera la conception, la construction et la mise en service des centrales.

Areva compte aujourd’hui 100 centrales biomasse en service ou en cours de construction dans le monde qui représente une puissance installée de plus de 2 500 MW, selon le groupe. Il est notamment présent aux Etats-Unis : Adage, sa filiale commune avec Duke Energy a annoncé, en février dernier, la construction de centrales à base de résidus de bois dans plusieurs états américains.

Areva est en plein virage stratégique : sa filiale T&D, transmission et distribution d’électricité qui assure 40% de son chiffre d’affaires, est en cours de cession, avec notamment une offre conjointe d’Alstom et Schneider Electric. Anne Lauvergeon, la présidente, a récemment annoncé sa volonté de se renforcer dans les énergies renouvelables. Le groupe a créé une business unit énergies renouvelables en 2006. Outre la biomasse, il est présent dans l’éolien et l’hydrogène.

Dans l’éolien, sa filiale allemande Multibrid (dont il possède 51% du capital aux côtés de Prokon Nord) a décroché en mars dernier un gros contrat de plus de 700 millions d’euros pour l’installation de 80 turbines offshore en Mer du nord pour un parc de 400 MW.

Dans l’hydrogène, le groupe compte une filiale en France, Helion, qui travaille notamment sur la production d’énergie thermique et électrique et à partir de la pile à combustible.

Article précédentLa Chine crée des tarifs d’achat pour booster l’éolien
Article suivantSolairedirect partenaire de 123Venture (Premium)