Le spécialiste de la messagerie et du transport express a décidé de financer des start up des cleantech. DHL, filiale de la Deutsche Post, avait annoncé, en mai dernier, des objectifs ambitieux en termes d’efficacité carbone : une réduction des émissions de CO2 par colis expédié, par tonne transportée et par mètre carré de surface immobilière utilisée de 10% en 2012 puis de 30% à l’horizon 2020, par rapport aux niveaux de 2007.
Mais il n’a pas trouvé sur le marché les véhicules faiblement émetteurs de CO2 dont il a besoin pour atteindre son but. Autant le marché des voitures « vertes » est en plein développement, autant celui des véhicules professionnels (camionnettes électriques…) est en retrait, selon DHL. Les technologies sont encore en phase expérimentale et ne sont pas prêtes à passer au stade de production.
Résultat : l’entreprise a décidé de monter sa propre structure pour financer des start up développant les technologies susceptibles d’équiper ses véhicules, comme le révèle le site britannique Business Green. DHL a déjà injecté de l’argent dans des jeunes pousses et espère tester très rapidement leurs technologies sur un échantillon d’une cinquantaine de véhicules pour mesurer leur efficacité.
(Photo : DHL)