Siemens s’éloigne de l’énergie, confiée à la Bourse

Print Friendly, PDF & Email
(Crédit : Siemens)

Siemens ne veut plus investir dans l’énergie, renouvelable ou non. Et sans doute dans l’industrie en général. Le géant allemand préfère s’orienter vers les services et le numérique. Il a annoncé préparer l’introduction en Bourse de sa division Power & Gas, en septembre 2020, c’est-à-dire ses turbines à gaz, à vapeur, compresseurs et autres matériels pour les centrales électriques. Par ailleurs, la future société, devenue indépendante donc, détiendra les 59% que Siemens possède dans SGRE (Siemens Gamesa Renewables), troisième turbinier mondial en 2018 selon GWEC (Global Wind Energy Council), en perte d’une place.

Le tout représente un quart de l’activité de Siemens. La manoeuvre doit créer “un acteur majeur de l’énergie, avec un volume d’affaires de 30 Mds€ et 80 000 collaborateurs”, selon le communiqué du groupe, qui emploie 379 000 personnes, pour un chiffre d’affaires total de 83 Mds€ en 2018.

Accélération vers le numérique

Allégé de l’énergie, Siemens compte accélérer son repositionnement vers les infrastructures intelligentes, dans le bâtiment et le transport en particulier, le stockage, l’industrie 4.0. Des acquisitions récentes donnent une idée de là où l’allemand souhaite aller, par exemple ...

Accédez à l'article complet

GreenUnivers, le média des professionnels de la transition énergétique.

Je m'abonne
  • Une veille quotidienne de l'actualité
  • Des baromètres et data exclusifs depuis 2008
  • Des invitations à nos conférences
Déjà abonné ?
Je me connecte

Article précédentRoyaume-Uni : la réforme du réseau menace les EnR
Article suivantL’hydrolien est naufragé, les hydroliennes se portent bien