La France se prépare à lancer un premier appel d’offres bi-technologique portant sur 200 MW de projets solaires ou éoliens. Ce pilote préfigure les fameux appels d’offres à neutralité technologique chers à Bruxelles et tout autant décriés par l’administration française. Alors que les instances professionnelles et la DGEC font déjà front commun pour dire tout le mal qu’ils pensent du concept, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) rallie leur position dans un avis en date du 20 avril. Saisie d’un projet de cahier des charges, qui n’a pas été soumis à consultation publique, elle recommande tout bonnement d’y renoncer.
La France cède face à Bruxelles
Voilà qui pourrait donner de l’eau au moulin des eurosceptiques : malgré sa franche opposition au concept des appels d’offres à neutralité technologique pour les renouvelables, l’État français vient – une nouvelle fois – de céder du terrain face à Bruxelles, dont les lignes directrices du 28 juin 2014 prévoient leur mise en place, à compter du 1er janvier 2017.
Ce premier appel d’offres, organisé autour d’une unique période de candidature se clôturant le ...