Think (Th!nk) aurait levé 28 millions d’euros, de quoi redémarrer sa production

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thinkcity_021Après avoir frôlé la faillite en janvier et dû interrompre sa production depuis,  le petit constructeur norvégien de voitures électriques Th!nk paraît sauvé:  il aurait levé cette semaine 250 millions de couronnes norvégiennes (28 millions d’euros) auprès d’investisseurs existants et nouveaux, a révélé le Norway Post.

De quoi enfin reprendre la production de son modèle phare, la Th!nk City.

Le groupe, un nouveau venu très remarqué parmi les stars montantes des voitures électriques, reste cependant lourdement endetté, à hauteur de 280 millions de couronnes (30 millions d’euros). Mais la société a indiqué mardi qu’elle avait réussi à conclure un accord de rééchelonnement avec ses créanciers.

En janvier, Th!nk avait reçu un crédit providentiel de 40 millions de couronnes (4,5 millions d’euros) de ses investisseurs, en tête Ener1 Group, actionnaire de son fournisseur de batteries électriques Ener1.

Mais c’était insuffisant pour redémarrer l’usine : la société avait dit à l’époque qu’elle avait besoin de 100 à 200 millions de couronnes (11 à 22 millions d’euros) pour recommencer sa production, interrompue quelques mois à peine après le début des ventes de sa voiture, un modèle à deux places d’une autonomie de 180 km par charge, qui coûte 200.000 couronnes (22.000 euros) hors batteries, qu’il faut en plus louer pour 1.275 couronnes (130 euros) par mois.

Si la production redémarre, les ventes pourraient pourtant décoller, car la compagnie affirme avoir un bon carnet de commandes, non seulement en Norvège mais aussi au Danemark et aux Pays-Bas.

Th!nk avait aussi annoncé en mars vouloir construire une usine aux Etats-unis, pour laquelle tout comme Tesla ou Chrysler, le groupe convoite les aides fédérales du plan de relance Obama.

Voir tous les comparatifs des performances, photos et vidéos dans notre annuaire des voitures électriques.

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