La recherche française s’active sur le stockage du CO2

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L’Institut français du pétrole (IFP) et le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) s’associent pour développer des outils informatiques sur le stockage du CO2.

Le partenariat de recherche entre les deux organismes publics doit permettre la mise au point de logiciels sur l’étude, le dimensionnement et le suivi des stockages de CO2.

L’IFP apportera son savoir-faire en modélisation de bassin et en ingénierie du réservoir via son logiciel Coores, qui permet de simuler les différents types de stockage envisagés et leur évolution dans le sous-sol sur de longues périodes en tenant compte des interactions géochimiques entre le CO2 et les structures minérales. Quant au BRGM, il a acquis une expérience forte en matière de modélisation de la réactivité chimique des stockages de CO2.

Les deux organismes sont déjà associés depuis 2007 au sein de la société Geogreen (en partenariat avec l’entreprise Géostock), spécialisée dans les activités d’ingénierie dans le domaine du stockage géologique du CO2. Ils sont également tous deux membres du réseau d’excellence européen CO2GeoNet sur le stockage géologique de CO2, qui regroupe 13 instituts de recherche de 7 pays.

Les enjeux liés à la capture et au stockage du CO2 sont énormes, mais cette technologie est encore à l’état expérimental. De nombreuses grandes entreprises, comme Total, Alstom ou Toshiba, mènent des expériences dans le monde entier. Des bataillons de chercheurs sont également mobilisés. Une équipe du Massachusetts Institute of technology (MIT) a récemment présenté un logiciel qui permet d’évaluer la quantité de CO2 susceptible d’être stockée sous terre en toute sécurité.

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