
Désormais entériné en page 36 du projet révisé de Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), le nouveau coefficient de conversion de l’électricité en énergie primaire, fixé à 2,3 contre 2,58 auparavant, suscite force réactions. Pour rappel, plus la production d’électricité est énergivore et consommatrice de ressources, plus ce coefficient est élevé, la subtilité résidant dans les critères d’évaluation du mix de production. Dans le secteur du bâtiment, les futures normes de construction devraient mécaniquement devenir plus favorables à l’électricité : « Il faut que nous arrêtions d’avoir l’électricité honteuse », saluait Olivier David, chef du service climat et efficacité énergétique de la DGEC* le 3 décembre lors du colloque de l’Union française de l’électricité. Mais la formule ne convainc pas tout le monde.
3 millions d’appareils par an
« Cela n’exclut pas d’avoir « l’électricité intelligente », réplique ...