L’hydrogène industriel décarboné va devoir convaincre

Print Friendly, PDF & Email

La nouvelle Programmation pluriannuelle de l’énergie prévoit que 10% de la consommation annuelle d’hydrogène (H2) par les industriels français sera décarbonée en 2023 et que la proportion se situera entre 20% et 40% en 2028. Or la consommation d’H2 tangente aujourd’hui un million de tonnes, issue en quasi totalité du vapo-reformage d’hydrocarbures. «  Produire 100 000 tonnes décarbonées en 2023, c’est énorme ! », fait remarquer Régis Saadi, directeur général du pôle analyse d’Air Liquide, lors de l’assemblée générale de l’Afhypac* organisée le 12 décembre. 

Ces objectifs étaient attendus depuis longtemps par la filière de l’hydrogène non fossile. Maintenant, il va falloir les atteindre. Et passer deux gros obstacles. Les nouveaux  volumes supposent à la fois des électrolyseurs de grosse capacité encore prototypaux et une électricité bon marché, en tout cas compétitive avec les énergies fossiles.

Un problème de taille…

Un gros électrolyseur de 20 MW, comme le nouveau McLyser de McPhy (photo) est, aux yeux de l’industrie chimique ou pétrolière, un tout petit « démonstrateur », compare Régis Saadi. Cela dit, les capacités ...

Accédez à l'article complet

GreenUnivers, le média des professionnels de la transition énergétique.

Je m'abonne
  • Une veille quotidienne de l'actualité
  • Des baromètres et data exclusifs depuis 2008
  • Des invitations à nos conférences
Déjà abonné ?
Je me connecte

Article précédentTikehau IM boucle un premier closing à 350 M€
Article suivantMéthanisation : Triskalia, la Bretagne et l’Ademe s’associent